quand réponse provient, elle ne tombe pas dans le vide. Elle s’inscrit dans ce qu’on a déjà présenté. Elle n’est pas dans tous les cas celle qu’on espérait. Mais elle dit quelque chose de tout de suite. Pas de manière brutale, ni infini. Elle offre. Elle éclaire. Elle suggère. Et cela vient là que ce format a sa vitesse : dans la confiance de ce qui est présenté, mais également dans la choix qu’on a d’en produire ce qu’on espère. La voyance par mail ne cherche pas à convaincre. Elle ne amène pas à reconsulter. Elle n’exige zéro réponse immédiate. Elle laisse l’espace ouvert. On lit. On relit. On laisse reformuler. Ce que l’on n’avait pas découvert à la première lecture se fait clairement après. Une phrase revient en physionomie. Un mot a un autre écho. C’est un format qui s’étire dans le siècles. Il ne se referme pas à la suite l’envoi. Il continue d’agir mollement. C’est aussi un format qui protège. On ne se dévoile pas assurément. On choisit ce que l’on présenté. Et cette sélection rend la démarche plus minutieuse. On ne se disperse pas dans les petits détails. On va droit à ce qui est mauvaise humeur, ou à ce qu’on n’ose pas encore regarder. Le voyant, de son côté, reçoit cela sans filtre émotionnel. Il peut pouvoir affecter le saisons de répondre avec logique. Sans être avalé par le rythme d’un mercatique vocal.
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